La rivière Centrale s’écoule dans le majestueux marais maritime de l’Anse des Riou un territoire d’intérêt écologique reconnu régionalement. La rivière draine un bassin versant où l’agriculture occupe 44% de la superficie du territoire. Suite à la caractéristaiton du bassin versant en 2013, l'eau y était de qualité mauvaise (IQBP-6 : 22), plusieurs bandes riveraines étaient inadéquates ou absentes et de nombreux sols étaient laissés à nu. Le bassin versant subissait donc une forte pression d'origine agricole. Le projet de mise en valeur de l'agriculture, de l'eau et de l'écosystème du Cap-Marteau dans le bassin versant de la rivière Centrale a alors vu le jour afin d'améliorer la qualité de l'eau de la rivière Centrale, ainsi que les pratiques agricoles. 

• Réduire les pertes de sol provoquées par l'érosion (réduction des sols à nu, réalisation d'aménagements hydroagricoles, aménagements de bandes riveraines, etc.);
• Réaliser un portrait des pratiques culturales accompagné d'un plan d'action;
• Augmenter la présence de bandes riveraines réglementaires et de bandes riveraines élargies;
• Proposer une technique d'implantation de cultures intercalaires adaptée à la région du Bas-Saint-Laurent;
• Coordonner et assurer la mise en oeuvre d'actions concertées à l'échelle du bassin versant. 

• Mieux connaître le bassin versant et les pratiques culturales qui y sont pratiquées;
• Réaliser des ateliers et des journées thémathiques dédiées aux producteurs (ex.: visite de vitrines d'essai de cultures intercalaires, haies brise-vent, bandes riveraines, logiciel Rotation$+);
• D'accéder à un financement additionnel via le programme Prime-vert pour chaque producteur impliqué dans la démarche collective;
• Réduire les problématiques liées à l'érosion éolienne par le biais d'aménagements de haies brise-vent. Au total, près de 10 km de haies brise-vent ont été ajoutés dans le bassin versant!;
• Réaliser des aménagements hydroagricoles;
• Délimiter la bande riveraine réglementaire chez plusieurs entreprises;

Ce projet est réalisé en vertu du sous-volet 3.1 du programme Prime-Vert 2013-2018 et il bénéficie d'une aide financière du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'alimentation (MAPAQ).