Au Bas-Saint-Laurent, près de 60% de la population s’alimente à partir de sources d'eau souterraine.

L’eau souterraine constitue la ressource en eau qui « se trouve sous le niveau du sol et qui remplit soit les fractures du socle rocheux, soit les pores présents dans les milieux granulaires tels les sables et les graviers.»

Contrairement à l’eau de surface, l’eau souterraine n’est pas canalisée comme un ruisseau ou une rivière, mais elle circule en profondeur dans les formations géologiques qui constituent l’espace souterrain.

Afin d'élargir les connaissances sur les eaux souterraines, l'Université du Québec à Rimouski, en collaboration avec l'OBVNEBSL, a mené un projet d'acquisition de connaissances sur les eaux souterraines (PACES).

Le territoire ciblé par le PACES-NEBSL, d’une superficie de 4000 km², représente la zone habitée du Nord-Est du Bas-Saint-Laurent où les problèmes de qualité et d’approvisionnement en eau sont les plus préoccupants. Ce territoire représente près de 45 % du territoire couvert par l’OBVNEBSL et près de 40 % du territoire couvert par les quatre MRC concernées (MRC des Basques, de Rimouski-Neigette, de La Mitis et de La Matanie) où se situent 39 municipalités.

Il s’inscrit dans le cadre du Programme d’acquisition de connaissances sur les eaux souterraines (PACES) développé par le ministère de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) afin d’établir une cartographie hydrogéologique du Québec municipalisé. 

• Dresser un portrait de la ressource en eau souterraine à l’échelle du bassin versant (qualité, quantité et vulnérabilité de l’eau souterraine);
• Développer des partenariats entre le milieu académique, les gestionnaires du territoire et l’expertise privée afin de favoriser une saine gestion des eaux souterraines;
• Arrimer les livrables du MELCC aux besoins régionaux des différents partenaires du projet pour optimiser l’utilisation des données;
• Fournir des outils de gestion de la ressource pour en assurer la pérennité (qualité et quantité) et intégrer la composante risque (changement climatiques);
• Soutenir le développement d’une expertise en hydrogéologie ainsi que la formation de personnel hautement qualifié à l’UQAR.